UN ARTICLE DONT LE TITRE N'A PAS MANQUÉ DE ME FAIRE RÉAGIR : « LE CORDON OMBILICAL POURRAIT-IL NOUS SAUVER DU COVID ? »
• Mais à qui appartient vraiment le cordon ombilical et le placenta ? En tant que mère, lors de votre accouchement, sachez que votre placenta et le cordon ombilical de votre enfant ne vous appartiennent théoriquement pas, alors qu'on est en droit de penser tout le contraire puisqu'ils contiennent votre patrimoine génétique et celui du père de l'enfant.
En effet, tout comme le sang placentaire, le cordon ombilical et le placenta ne sont pas la propriété de la mère ou de l’enfant : « Une fois coupé, il n’a aucune existence, ni appartenance », certifie Bertrand Weil, professeur à l’Université Paris Est Créteil (UPEC) et rapporteur du Comité consultatif national d’éthique sur la question : « Lorsqu'ils ne sont pas utilisés à des fins thérapeutiques et scientifiques, le placenta et le cordon sont des déchets opératoires qui doivent être incinérés en application de la réglementation relative aux déchets d'activités de soins à risques infectieux », peut-on lire dans la circulaire DGS/PP4/2012/328 du 31 août 2012 de la Direction générale de la santé (DGS).
• Que devient le placenta après l’accouchement ?
Après l’accouchement, le placenta est théoriquement incinéré avec les déchets hospitaliers habituels. Ce que l’on sait moins c’est que cet organe éphémère peut aussi jouer un rôle médical après l’accouchement et sauver des vies. Particulièrement utile, le don de sang placentaire, aussi connu sous le nom de don du cordon ombilical, est une pratique peu connue en France. Théoriquement, pas de business en France à ce niveau, contrairement à d’autres pays où il existe des banques de sang commerciales. Depuis 2005, des « biobanques » conservent de façon payante les unités de sang de cordon, au Royaume-Uni, en Espagne ou encore en Suisse.
• Que contient le placenta ?
Le sang issu du cordon ombilical est constitué de nombreuses cellules souches hématopoïétiques, comme la moelle osseuse. Différents traitements utilisés dans la lutte contre le cancer utilisent ces cellules souches, qui sont injectées directement dans la circulation sanguine du patient et qui vont se greffer dans sa moelle osseuse lorsque celle-ci ne fonctionne plus (leucémie, aplasie). Plus efficace que le don de moelle osseuse, car plus compatible, le don placentaire peut donc jouer un rôle déterminant dans la réussite de ces traitements contre le cancer. Il est collecté lors de l’accouchement, juste après la naissance, et avant la délivrance. Cette collecte n’est pas douloureuse et ne comporte aucun danger, ni pour la maman ni pour l’enfant puisqu’elle ne modifie pas les gestes médicaux de l’accouchement. Ce type de greffon est utilisé en priorité sur les jeunes enfants atteints de leucémie aigue. L'éventail des donneurs est très large, et la disponibilité est rapide.
Le don est uniquement possible si l'accouchement se déroule dans une maternité habilitée, après demande ou consentement écrit des parents au même titre que tout autre don et qui doit rester un acte libre, volontaire, anonyme, gratuit et altruiste.
• Utilisation du placenta par la mère et l’enfant :
Cependant, depuis une directive du 26 juillet 2017, avant l’accouchement, on peut très discrètement demander à la sage-femme de nous en prélever un morceau à des fins personnelles (pas pour l’ingérer comme c’est devenu la mode outre-Atlantique, la placentophagie) mais pour en faire faire des granules homéopathiques en passant par un laboratoire en Allemagne (1). Ce laboratoire fabriquera vos remèdes isothérapeutiques individuels (des nosodes) à partir d’un petit prélèvement de votre placenta et vous recevrez chez vous des tubes de granules de différentes dilutions qui serviront tout au long de la petite enfance de votre enfant et à vous-même lors de petits soucis de santé passagers sans gravité (en complément naturel et sain), au cours des poussées dentaires, de fièvres modérées, lors des maladies infantiles, de fatigue, etc (en allant consulter le médecin si les symptômes persistent, bien évidemment).
Ce type de remède n’est pas reconnu par la médecine conventionnelle (surtout en France où les institutions officielles médicales décrédibilisent l’homéopathie). En Allemagne, cette manière de soigner est reconnue par le législateur comme une option thérapeutique particulière et non dénuée d’intérêt.
• Le placenta : entre mythe et remède ancien
Au moment de l’accouchement, le corps de la mère se sépare du placenta qui a protégé et pris soin de l’enfant pendant la grossesse et après la naissance, le placenta a donc souvent une signification particulière. Ainsi, les peuples primitifs utilisaient le placenta comme remède, sous forme de poudre placentaire ou de teinture-mère et beaucoup le considèrent comme le plus ancien remède populaire.
Il existe plusieurs façons traditionnelles d’utiliser le placenta pour assurer un lien symbolique entre le monde spirituel et terrestre. Le rituel le plus connu est probablement l’enterrement du placenta, et qui consiste à planter un arbre au même endroit (le placenta servant à nourrir l’arbre en développement, comme il a nourri l’enfant). C’est une coutume encore pratiquée de nos jours dans de nombreuses cultures. Chez les Inuits, les enfants peuvent même manger un morceau de leur placenta séché pour toutes les occasions spéciales. Un autre rituel plus récent nommé « naissance lotus » consiste à ne pas couper immédiatement le cordon ombilical après la naissance de l’enfant. Pratiqué dans le cadre des naissances à domicile, le placenta restera attaché au nouveau-né pendant 7-10 jours. La « naissance lotus » permettrait une transition plus douce pour le bébé vers le monde extra-utérin.
Jusqu’en 2012, les cliniques vendaient du placenta en tant que matière première à l’industrie pharmaceutique ou cosmétique. Toutefois, en raison du risque de transmission de maladies infectieuses, cette pratique a été abandonnée.
Cependant, ces dernières années, le placenta a été redécouvert en tant que remède. Depuis 1990 environ, en Allemagne surtout, médecins, sages-femmes, naturopathes et femmes comptent de plus en plus sur le pouvoir du placenta - en particulier sur le pouvoir homéopathique des globules de placenta dont j'ai parlé plus haut.
• Ethique autour du sang ombilical et du placenta : Tout récemment (au 1er août 2020), l’Assemblée nationale française a adopté en douce, au cours de la nuit, dans le cadre du projet de loi « bioéthique », un amendement autorisant une interruption médicale de grossesse (IMG) jusqu’au 9ème mois si la mère était en « détresse psycho-sociale » ! Cette loi abjecte équivaut à un infanticide légalisé et constitue une grave dérive de notre société qui n’a plus rien d’éthique ! Alors, lorsque je lis cet article : « Le cordon ombilical pourrait-il nous sauver du covid ? », cela m’interpelle et je ne peux m’empêcher de me poser cette question : «Que vont devenir ces enfants viables à naître, dans un monde devenu fou, qui commercialise la vie à tous les niveaux et se sert déjà de nous, avec cynisme et sans scrupules, comme des cobayes lors de la vaccination anti-covid en utilisant une thérapie génique des plus inquiétantes ?». La vie, nos vies et celles des enfants ne sont pas des marchandises, sinon, c’est la porte ouverte à toutes les formes de transgressions et signe la décadence de notre civilisation. D'où cet article et une invitation à y réfléchir sérieusement.
Sylvie Boizet - Naturopathe
Annexe : (1) Laboratoire allemand Mentop : ICI (me contacter si nécessaire). Granules homéopathiques à base du placenta de la mère (ou du lait maternel). Kit à demander avant l'accouchement pour pouvoir envoyer le plus vite possible, après la naissance, l'échantillon de placenta dans le flacon prévu à cet effet, selon leur protocole, pour la fabrication de granules (cela prend environ 3 à 4 semaines pour les recevoir).
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